Un week-end de cinéma à Orpierre
22 - 23 - 24 juin 2018
Deuxième édition
LA FIANCÉE DU PIRATE
(Nelly Kaplan - 1969 - France - 108')
Dimanche 11h, sous le Chapiteau
Remarquez l'affiche sur la camionnette à 26'' !
La musique est de Moustaki interprétée par Barbara
Pour clore cette 2e édition, un film de femme. Un film en forme de manifeste féministe qui donne à voir la vengeance d’une femme. Trop humiliée depuis des années, à la mort de sa mère, Marie décide de se venger sans vergogne. Elle commence alors une entreprise de séduction sur tout ce que le village de Tellier compte de notables... Voyons ce que l'on en disait alors :
- « Marie, c'est Bernadette Lafont. En fille insoumise, en vamp pétroleuse, en Antigone de la bouse de vache, elle est du tonnerre de Belzébuth. La Fiancée du pirate est un des très rares films français vraiment satirique, vraiment drôle. » (Le nouvel Obs)
- « Ce film féroce et ravageur ne pourra choquer que les imbéciles car c'est, au fond, une belle histoire d'amour. » (Les lettres françaises)
- « Ce premier grand film de Nelly Kaplan est saccageur et insolent. […] Il réjouira le public tout simple par sa truculence et plaira aux subtils, aux raffinés pour ses références et sa contestation. » (Le Canard enchaîné)
- « Ce n'est pas tous les jours ni même tous les mois, qu'un film exalte ainsi, d'aussi provocante et saine façon, des valeurs qui nous sont chères et essentielles comme la révolte, la liberté, la vie, le cinéma - ou, du moins, un certain cinéma : le bon, celui qui ne mystifie pas et n'aliène pas. » (Cinéma)
- « Un film pour Buñuel, mais réalisé par une femme. C'est dire que les coups de bélier (il y en a dans le film) sont remplacés par des coups de griffe. Mais il reste suffisamment de sève et de cruauté pour enthousiasmer les uns et indigner les autres. » (France Soir)
- « L'intelligence de Nelly Kaplan c'est d'avoir réussi à la fois un film d'auteur et un film pour grand public, sans jamais frôler la vulgarité et en donnant à la moindre banalité une poésie indicible. » (Combat)
- « Bernadette Lafont tire les ficelles de marionnettes qui représentent un ordre social hypocrite. À la belle fille libre et amorale s'opposent les caricatures d'un monde lâche, médiocre et pudibond. Une comédie jubilatoire aux confins du surréalisme. » (Guide des films)
- « Porte-drapeau d'une révolte contre l'ordre établi et l'hypocrisie des conventions bourgeoises, Marie incarne un érotisme (audacieux alors) qui est le ferment d'une allègre anarchie. Une fable ironique et salubrement impertinente. » (Larousse)