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STROMBOLI

(Roberto Rossellini - 1950 - Italie - 107' - VOSTFR)

Vendredi 17h, au Temple

Pour tout connaitre du retentissement mondial de ce film, mais aussi de l'idylle non moins retentissante qui forgea le mythe, lire l'excellent article qui fait le récit où tout se mêle, le grand cinéma, le politique et la naissance de la presse people.

À Rome, après la Seconde Guerre mondiale, Karin, jeune Lituanienne cultivée, végète dans un camp pour personnes déplacées. Afin d'en sortir, elle accepte d'épouser Antonio, un pêcheur qui s'est épris d'elle, mais qu'elle n'aime pas. Le couple s'installe dans l'île de Stromboli, d'où le jeune homme est originaire. Les habitants y sont pauvres et frustes. Antonio vit chichement de la pêche au thon. Tous craignent l'éruption du volcan Stromboli qui domine l'île. Karin souffre de la solitude. Elle rêve de s'enfuir de cet endroit qui ressemble trop à une nouvelle prison...

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"Qu'avaient vu Ingrid Bergman et Rossellini que les autres n'avaient pas vu ? La modernité absolue au cinéma. Oui, c'était une époque où un film pouvait encore tout bouleverser, remettre tout en question. Le septième art était jeune. On apprit que dans un film de fiction, on pouvait insérer un documentaire de quinze minutes sur le massacre des thons. Ou sur les éruptions nocturnes. Ou sur les chants des pêcheurs siciliens. Qu'on pouvait faire durer une séquence pendant dix minutes - l'errance de Bergman dans le dédale du village, à la recherche d'un enfant qui pleure -, la tirer sur la longueur, lui donner l'illusion de la vie. À l'époque, on n'osait pas. Mais les génies, comme les cons, ça ose tout. Après Stromboli, le cinéma osa." (François-Guillaume Lorrain, Le Point)

Avec la participation des communes de Étoile Saint-Cyrice, Garde-Colombe, Laborel, Nossage et Bénévent, Orpierre, Sainte-Colombe, Trescléoux et Villebois.
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